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GROSSESSE et SPORT INTENSE | Est-ce compatible ?

  • Photo du rédacteur: Manon Ranaud
    Manon Ranaud
  • 16 juin
  • 14 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 juin




Faut-il continuer de pratiquer un sport de haut niveau pendant sa grossesse ?


Alors, effectivement, j'aimerais beaucoup revenir sur un sujet pour lequel on m'interroge énormément ces derniers temps et qui concerne les femmes enceintes qui continuent de pratiquer un sport de manière intensive assez régulière durant leur grossesse. On constate même que des femmes athlètes participent à des compétitions, des championnats ou même les Jeux Olympiques durant leur grossesse.


Il faut déjà bien avoir en tête que ça ne correspond qu'à une minorité de groupe et que pourtant j'ai l'impression qu'il est mis en avant, qu'il est mis sur le devant de la scène comme exemple, alors que pour le coup, c'est un peu contraire à la physiologie de la grossesse.


Les trois grandes catégories de sports


Je pense qu'il faut d'abord avoir en tête que les trois grandes catégories de pratiques sportives, pour ce qui est du sport loisir, il s'agit vraiment d'une activité physique qui est réalisée à but purement de détente, de rencontrer du monde, de faire autre chose à côté de son boulot généralement. C'est une pratique qui ne demande pas beaucoup de temps, qui est réalisée sans suivre une très grande régularité, qui peut être encadrée ou non, qui demande très peu de matériel. Voilà, c'est vraiment une activité que les personnes pratiquent pour se garder en forme, pour garder du mouvement en dehors généralement de leur boulot, vie familiale.

Ensuite, on a le sport santé qui là, pour le coup, correspond vraiment à une pratique adaptée à la physiologie de chaque personne. Généralement, c'est sous forme d'un programme de moins de trois mois réalisé dans des structures adaptées du type hospitalier, maison santé, centre de rééducation, les chaînes thermales ou que sais-je, pour lesquelles on réalise un entretien en amont avec la personne concernée, durant lequel on va discuter de ses objectifs, de ses envies et surtout de sa pathologie. Parce que le but premier va vraiment être d'obtenir à la fin de la prise en charge une amélioration de la qualité de vie, donc une diminution des symptômes liés à la pathologie et même une réduction de la prise médicamenteuse.

Pour donner un exemple assez concret, par exemple une personne hémiplégique qui va avoir du mal à garder sa main droite ouverte, on va réaliser continuellement des mouvements qui vont lui permettre d'acquérir une mobilité des doigts afin de pouvoir utiliser sa paume au maximum de ses capacités. Ça peut être aussi à travers une pratique physique qui demande l'utilisation des mains ouvertes. Le but est de toujours réfléchir à quelle pratique mettre en place en fonction des compétences et capacités de la personne afin de répondre à ses souhaits et l'amélioration de sa qualité de vie. Généralement, ce sont des pratiques qui sont réalisées et encadrées par des enseignants d'activités physiques adaptées et qui nécessitent un suivi de manière assez régulière, durant lequel on va réaliser des tests initiaux, intermédiaires et finaux pour vraiment suivre l'avancée de la personne et ajuster en fonction de ses besoins, de ses envies et de la pratique. Le but va être de voir un plus grand panel de pratiques physiques afin de répondre à une grande variété d'activités qui vont lui être propices.

Ensuite, on va avoir le sport de haut niveau, le sport réalisé en compétition, qui pour le coup n'est pas du tout un sport santé. Une connaissance m'a encore dit très récemment, je cite, on nous a menti, le sport c'était pas du tout la santé. Effectivement, je suis complètement d'accord avec lui. Le sport de haut niveau n'est pas du tout un sport qui correspond aux besoins de l'organisme et à la physiologie d'une personne lambda. Pour ce qui est des sports de haut niveau, ça va être vraiment une pratique qui va être très encadrée, très stricte, très régulière. Il va vraiment demander une régularité dans la mise en place des entraînements qui peuvent aller jusqu'à deux fois par jour, voire trois en fonction des pratiques. J'ai déjà vu des triathlètes courir le matin avant d'aller au boulot, nager entre midi et deux, puis faire du vélo en rentrant le soir à 18h. Voilà, ça va être très protocolaire. Généralement, ça va être accompagné d'une prise en charge nutritionnelle, diététique, afin de toujours répondre à des objectifs de performance, toujours pousser ses limites et ses compétences afin d'obtenir un certain record, un certain temps, répondre à une certaine catégorie de poids, que sais-je. Et ça correspond pour le coup à tout type de pratique physique. C'est un sport qui ne correspond pas du tout à la physiologie de l'organisme et qui n'est pas du tout en adéquation finalement avec le principe fondamental de la santé pure et simple, et pour plusieurs raisons.

Pour donner différents exemples, surtout dans le monde de la gymnastique, les entraîneurs le savent très bien, plus tôt ils recrutent une jeune fille et plus ils vont pouvoir pousser ses performances. C'est-à-dire qu'ils recrutent les jeunes filles au maximum 10 ans. Ça peut être avant, c'est encore mieux pour eux. Ils savent très bien qu'ils auront accès à certaines capacités de jeunes enfants du type une souplesse largement accrue, un poids très faible. Et pour ça, ils savent très bien qu'en mettant en place un entraînement très régulier, très strict, très protocolaire, avec une diminution des apports nutritionnels, ils vont avoir un retard de la puberté. Il peut vraiment aboutir à des filles qui ont leur cycle mensuel qui se met en place seulement autour de 16-17 ans. Pourquoi ça les intéresse ? Tout simplement, le fait de repousser cette puberté va faire qu'ils peuvent bénéficier de ces capacités typiquement de souplesse pour la gymnastique sur le long terme et donc pouvoir toujours emmener plus loin leurs jeunes prodiges, disons. On retrouve sur les tapis lors des compétitions des filles qui ont 15-16 ans et pourtant qui ont un corps de jeunes filles de 10-12 ans. Parce que toute la puberté va être repoussée, il n'y aura pas cette prise de forme, cette prise de poids qui est tout à fait physiologique mais qui peut diminuer les compétences physiques et donc être moins intéressant lors du championnat.

Pour donner un exemple assez concret, il y a ce qu'on appelle la triade de l'athlète féminin qui est un processus qui se met en place avec l'association de différentes caractéristiques qui concernent donc les sports portés du type natation, vélo, le fait d'avoir un apport nutritionnel amoindri pour toujours répondre à ses objectifs de performance et des compétences.

Généralement déjà quand il y a ces deux caractéristiques, les femmes ont une absence de règle donc elles sont aménorrhées durant au moins 3-6 mois au minimum et lorsque ça se prolonge, il y aura vraiment une déminéralisation de l'ensemble de leur squelette ce qui fait qu'on constate que des jeunes femmes athlètes qui pratiquent du coup les sports portés à haut niveau, entre 25 et 30 ans, lorsqu'on fait des analyses de leur squelette ça correspond à un squelette de femmes d'au moins 60 ans. Ce qui fait qu'il y a eu le cas il y a quelques années, une jeune cycliste est simplement tombée d'un trottoir elle a eu au moins 5 fractures dans les membres inférieurs du fait que son squelette était complètement fragile dû à ses entraînements intensifs, diminution des apports nutritionnels. Il faut avoir en tête que le sport de haut niveau réalisé en compétition a un très fort impact physique sur l'organisme et ne va pas du tout dans le sens de la santé de manière générale.


Qu'en est-il de l'association du sport de haut niveau et de la physiologie de la grossesse?


Donc effectivement quand on dit que pour être en bonne santé il faut pratiquer du sport c'est une affirmation assez large qui veut finalement tout et rien dire parce qu'effectivement si on se dit je pratique à haut niveau le triathlon, l'aviron ou que sais-je au fil des ans les personnes ne seront pas du tout en bonne santé. C'est le cas typiquement des tennis-man, des voleyeurs qui en fin de carrière se retrouvent avec leurs épaules complètement détraquées du fait de toujours réaliser ces mêmes mouvements à répétition et à fort impact. C'est vraiment cette charge exercée sur l'organisme qui va être néfaste à long terme. Donc il en va pour toute pratique physique.

En fait il faut aussi avoir en tête que si on veut être en bonne santé il faut pratiquer un large panel d'activités physiques le plus varié possible afin que le corps puisse bénéficier de l'ensemble des mouvements de son organisme utilisés à juste titre. Sans tomber dans quelque chose d'extrême Le but étant aussi de pouvoir se lever le matin avoir une certaine petite douleur ou gêne à quelque part et pouvoir la gérer seule avec des mouvements de renforcement musculaire ciblés des assouplissements ciblés et pourquoi pas réaliser pour amener un côté un peu plus ludique une activité physique qui va mettre en œuvre le mouvement souhaité pour pouvoir pallier à cette douleur ou cette gêne. C'est vraiment ce qu'on recherche dans le sport adapté et ce qu'un enseignant d'activité physique adapté va vouloir mettre en place dans un programme dans une prise en charge active de la santé d'une personne pour pallier notamment à sa maladie ou tout simplement essayer qu'au quotidien il y ait le moins de douleurs et de gênes possibles ressentis.


Comment pratiquer le sport santé adapter à la physiologie de la grossesse ?


Alors quand on sait tout ça évidemment on se dit que c'est pas possible d'allier ça à une grossesse et ce aussi pour différentes raisons notamment du fait que pendant une grossesse il y a un nombre incalculable de changements physiologiques, hormonaux, posturaux qui vont se mettre en place afin de répondre à un objectif premier qui est le développement du bébé. Il n'y a pas d'autre objectif.

Vraiment pendant une grossesse, au bout de 9 mois on ne veut pas devenir athlète en je ne sais quelle pratique sportive on veut juste que le bébé soit formé à sa juste valeur sans qu'il y ait d'altération sans qu'on lui mette des bâtons dans les roues sans qu'on rende la tâche difficile à l'organisme qui est déjà un beau parcours que de créer un bébé de A à Z j'ai envie de dire.


Alors jusqu'à présent à ma connaissance il n'y a pas eu de cas d'enfant né avec un retard de développement dû au fait que la maman réalisait un sport de haut niveau durant sa grossesse. J'ai tendance à croire que la création divine qui est l'être humain est très bien rodée il sait gérer le développement d'un enfant même si on ne suit pas toujours le bon protocole s'il y aurait un bon protocole à suivre mais disons, si on ne tombe pas dans les extrêmes à faire un peu tout et n'importe quoi. Il faut aussi avoir en tête que tout mouvement qui va être réalisé durant la grossesse s'il est possible d'être réalisé ne va pas être délétère pour le bébé. Je pense notamment à la tension abdominale. Effectivement les premiers mois on va pouvoir tourner son buste mais au fil des mois ça va devenir un bloc statique. Et du moment que ça devient un bloc statique le bébé est protégé. On ne peut pas faire un mouvement qui va aller à l'encontre de l'enfant en développement.

Quoi qu'il en soit les différents changements physiologiques hormonaux, posturaux qui vont s'opérer au fil des mois durant une grossesse vont mettre un terme à toute pratique qui va aller à l'encontre de la physiologie de l'organisme.

Et il me paraît impensable de vouloir toujours avoir comme objectif des performances physiques des records des chiffres correspondre à une certaine catégorie de poids durant une grossesse. Parmi tous ces changements physiologiques je vais prendre seulement quelques exemples assez concrets et pertinents.


Changements physiologiques, hormonaux et posturaux pendant la grossesse et performances ?


Parmi tous ces changements physiologiques je vais en reprendre certains très concrets afin que ce soit très pertinent. Il existe notamment ce qu'on appelle le polygone de suspension qui est un polygone formé par les différents points d'appui sur le sol du corps afin de pouvoir simplement maintenir l'équilibre lors de la position statique ou la course ou de la marche. Ce polygone va se modifier pendant la grossesse du fait que le ventre va prendre du volume vers l'avant. La colonne vertébrale va modifier également sa posture afin de répondre au développement du bébé. Là le polygone va se modifier si par exemple on associe ça au fait que l'ensemble des articulations vont s'assouplir du fait de la sécrétion de la relaxine afin d'assurer le passage du bébé le jour de l'accouchement. Le temps d'appui de chaque pas au sol va s'augmenter pour une femme enceinte. Il me paraît assez incohérent de s'imaginer répondre à des performances physiques alors que tout le corps est en train de se modifier. Je prends par exemple l'exemple de la course car c'est un sport qui est accessible par toutes et qu'on peut pratiquer très facilement en bas de chez soi et bien sûr ça va être un sport qui de base travaille sur la capacité cardiorespiratoire.

On sait que pendant une grossesse, une femme enceinte va vite être essoufflée, en hyperventilation. Si une femme veut courir pendant sa grossesse en se disant je veux maintenir cette capacité cardiorespiratoire et travailler sur ma VO2max, évidemment ça n'a pas de sens parce que c'est pas qu'elle est diminuée, c'est juste qu'elle s'adapte pour répondre aux besoins de deux personnes.


Parce qu'on est d'accord qu'une fois que vous allez accoucher, elle va revenir naturellement. Tous les changements physiologiques qui vont être mis pour assurer le bon développement du bébé vont s'estomper en postpartum et vous allez retrouver votre capacité cardiorespiratoire tout à fait normale et élevée si vous avez pratiqué pendant de longues années en amont de votre grossesse.

Au point de vue de la physiologie, se dire qu'on rajoute un stress lors d'une activité physique intense qui va solliciter un apport sanguin plus élevé dans une partie plutôt que vers le bébé, c'est pas très utile. Voir même contre-productif, il en va de même pour tout ce qui est stock de graisse. La femme gonfle, elle est remplie d'eau pendant une grossesse et c'est tout à fait aussi physiologique, ça répond aux besoins de l'organisme. Si on court pendant longtemps ou qu'on pratique une activité aérobie pendant un long moment, on va puiser dans ces stocks de graisse qui sont finalement réalisés pour répondre toujours aux besoins du bébé. Vous voyez, chaque fois qu'on veut réaliser une pratique intensive, on va aller à l'encontre de la physiologie de la grossesse.


Recommandations autour de la maternité et du sport durant des générations ?


C'est pourquoi je ne le recommande pas. Je dirais aussi qu'on fait face à un peu de chocs de génération. Il y a 10 ans, il fallait absolument qu'une femme en ce temps-là reste au repos, allongée et ne fasse le moindre effort possible. Effectivement, le repos est nécessaire, mais toujours dans sa juste mesure. On constate que pendant une grossesse, si la femme reste en mouvement, il va y avoir tout le processus cognitif de l'enfant en développement qui va être amélioré. D'où l'intérêt de garder une certaine activité physique toujours adaptée à sa condition. Au fil des mois de grossesse, c'est encore plus intéressant. Il faut avoir en tête que continuellement, au cours d'une journée, si on s'occupe des tâches ménagères, de tout ce qui est à faire pour un bon entretien dans le foyer, on réalise de l'activité physique adaptée. Le but étant, évidemment, de ne pas rester devant les écrans à longueur de journée, sur un canapé ou dans son lit. Là, pareil, c'est contre-productif. C'est pour le coup un repos qui est délétère à la santé de la maman et du bébé. Quand on parle d'activité physique adaptée à cette génération, ils ne comprennent absolument pas où on veut en venir. Ensuite, il y a cette nouvelle génération qui met beaucoup trop en avant le fait de pratiquer de manière intensive à haut niveau du sport pendant la grossesse, parce qu'on est capable, parce que c'est possible. J'ai déjà vu des femmes faire du crossfit enceinte, comme je vous disais, participer à des compétitions, des championnats, les Jeux Olympiques, durant leur grossesse. Et là, pour le coup, on rentre dans l'extrême.


C'est comme l'ancienne génération. Le repos à l'extrême ou l'activité physique à l'extrême est délétère pour la santé, quoi qu'il en soit, de la femme et du bébé. Il faut évidemment faire preuve de bon sens et ajuster la pratique à sa condition sans aller à l'encontre de la physiologie.


Combiner les besoins de courir avec la grossesse ?


J'ai discuté avec des femmes qui ne sont pas enceintes, mais qui courent beaucoup. Elles m'ont fait part de leur interrogation du fait que pour une future grossesse, elles ne se voyaient pas arrêter la course à pied. Là, j'ai envie de dire que ça dépend de l'objectif de chaque personne. S'il s'agit d'une femme qui pratique la course à pied de manière occasionnelle, qui correspond à la catégorie sport-loisirs, on peut dire que dans les premiers mois, c'est encore possible. Elle va sûrement être légèrement fatiguée en plus, mais c'est possible. Si elle veut maintenir quelque chose qui lui plaît, qui lui apporte une détente et une satisfaction personnelle à un moment, ça va être possible et ça va diminuer au fil du temps, au fil des mois de grossesse naturellement.

De toute façon, les hormones de grossesse se mettent en place pour diminuer l'énergie déployée dans autre chose que le développement du bébé.


Ensuite, il y a les femmes qui courent de manière très protocolaire, très stricte. On peut dire qu'elles correspondent à cette catégorie de sport de haut niveau. Ça dépend de quel objectif elles ont. Si elles ont toujours comme objectif, il faut courir parce qu'il faut que je pratique un certain temps, une certaine durée, je mette en avant une certaine capacité physique. Là, elle va aller complètement à l'encontre du développement de son bébé et pour le coup, ça sera contre-productif pour tout le monde, elle va s'épuiser encore plus, elle va voir qu'elle n'y arrive pas du coup, elle va se démoraliser alors qu'évidemment, c'est tout à fait naturel et normal de courir moins longtemps, moins vite. Il ne faut pas non plus se culpabiliser de ne pas répondre à un certain nombre d'entraînements par semaine durant une grossesse.


Quoi qu'il en soit, comme je l'ai déjà dit précédemment, si vous avez été active durant des années avant votre grossesse, vous récupérez encore plus vite. Après l'accouchement en post-partum, quelques 3 mois vont passer et vous aurez déjà une très grande capacité physique. Il ne faut pas avoir peur du fait de voir ses compétences amoindries qui ne le sont pas vraiment suffisantes pour répondre aux besoins de deux personnes en même temps. Il y a aussi cette hormone, la sérotonine, qui est sécrétée durant des activités aérobiques assez longues et qui a procuré cette sensation de bien-être et généralement, c'est plus cet état d'esprit qui parle. C'est agréable. Vous n'avez pas envie d'arrêter la pratique. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu le fait qu'une femme enceinte est généralement une femme heureuse car les hormones de grossesse procurent un état de bien-être.

Ça peut compenser le fait que la sérotonine ne soit pas sécrétée à travers une activité physique mais quoi qu'il en soit, vous allez toujours avoir cette sensation de bien-être Et si vous voulez continuer une activité physique, il est tout à fait possible d'adapter chaque pratique.


Si vous avez à cœur de courir, vous pouvez tout simplement réduire considérablement l'allure ou faire de la marche à allure modérée voire intense, ce qui fait qu'il n'y aura pas d'outils pour la course à pied et tous les chocs qui vont impacter le bébé. Et il en va pour toute pratique qui ne nous demande pas des efforts extrêmes. Bien sûr, on va limiter tout ce qui est choc, impact.

De manière générale, il est tout à fait possible d'adapter chaque pratique en fonction de sa condition physique. Et donc pendant une grossesse, il est bon de rester en mouvement mais toujours en adéquation avec ce que demande l'organisme et dans quel état on se trouve. On est d'accord qu'il y a beaucoup de personnes qui pratiquent une activité physique pour être évidemment en bonne santé. Il faut se le dire, ce n'est pas le critère qui va impacter le plus la santé. L'alimentation, tout ce qu'on ingère, la qualité de l'eau, des aliments, va être le principal facteur. Comme on dit, l'alimentation est le premier des médicaments, ce n'est pas pour rien. Donc voilà, quoi qu'il arrive, si on a peur d'être en mauvaise santé du fait qu'on réduit la pratique physique durant sa grossesse, on peut toujours s'attacher sur la qualité de son alimentation. Encore plus, je dirais même, vu qu'on construit un enfant en développement et on peut se focaliser sur le fait qu'il s'agit seulement de neuf mois durant lesquels on ne va pas pouvoir faire tout ce qu'on veut, mais ce sont neuf mois qui vont être déterminants sur tout l'avenir de son bébé.


Je n'ai encore jamais rencontré une femme enceinte qui m'a dit droit dans les yeux je ne me préoccupe absolument pas de la santé du développement de mon bébé.




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